CULTURES

• 2 sites de productions (foissiat/mezeriat)
• 54 ha de cultures
• terrains argilo-limoneux

TRAVAIL DU SOL:

Nous travaillons principalement en TCS (technique cultural simplifié) afin de préserver des taux de matières organique acceptable pour les cultures et éviter l’érosion des sols.

Les TCS consistent à travailler le sol superficiellement, pour nous, c’est à l’aide d’un déchaumeur à dents (type patte d’oie) que nous travaillons.

Les déchaumeurs à pattes d’oies permettent de scalper des cultures à une profondeur d’environ 5cm. Nous effectuons en général trois passages de déchaumeurs. Deux passages avec les pattes d’oies, afin de détruire la culture présente. Puis un passage uniquement avec les pointes (sans pattes d’oies) afin d’obtenir un meilleur mélange des résidus de cultures ou de couverts dans le lit de semence.

Dans le cas d’une trop grosses populations d’adventices concurrentes aux cultures, un labour agronomique s’impose. Cela consiste à effectivement retourné la terre mais superficiellement, soit 10 à 15 cm celons les conditions et les résidus à enfouir.

Tout les deux ans, un Décompactage (sous-solage) s’impose, cet intervention permet de fissurer le sol en profondeur pour permettre à l’eau de s’y infiltrer. Cela limite le ruissellement en surface et donc le lessivage des éléments fertilisant.

SEMIS:

Après un travail du sol superficiel, nous semons au combiné (herse rotative, semoir à disque). Pour le blé, environ 190 KG/HA . Le petit épeautre 140 KG/HA. Le seigle 170 KG/HA. Pour les prairies, du trèfle violet généralement, c’est environ 19 KG/HA. Certaines années, nous effectuons le semis du trèfle en même temps que les semis de blé (mélange directement dans le semoir) à hauteur de 10KG/HA . Néanmoins, ceci n’est possible que dans le cas ou les cultures précédentes était « propres » (peu d’adventices) ou si nous avons effectué un labour agronomique (10-15 cm).

Semer les couverts de cette façon permet de:

• Limité l’enherbemment grâce à la couverture du trèfle
• Limité les passages d’outils,pas de travail du sol post-moissons, pas de désherbage mécanique.
• Couverts implantés avant l’été, ce qui devient important avec les étés secs qui ne permettent pas forcément d’implanter des couverts dans de bonne conditions.
• Besoin de moins de semences car les résidus de cultures couvres également le sol.

Nous semons principalement des blés modernes, le but serait de parvenir à produire 50% de nos semences de fermes en variété anciennes.

FERTILISATION:

Au niveau de la fertilisation, nous essayons de limité au maximum l’achats d’engrais organiques (coût élevé et bilan carbone pas glorieux), de ce fait, nous apportons environ 13 à 14 tonnes de compost par hectare. Le trèfle implanter dans le blé seras broyer sur place avec les résidus de cultures avant d’être enfoui afin de fertiliser les cultures suivantes par restitution.

Le lessivage est évidement moins conséquent sur des engrais organique (engrais autorisé en bio) étant donner que la minéralisation des éléments N-P-K est beaucoup plus lente qu’un engrais chimique. Mais il faut tout de même être vigilant ! De l’azote, reste de l’azote, qu’il soit chimique ou organique, il peut avoir un impact direct sur l’environnement.

LE DÉSHERBAGE:

Nous effectuons le désherbage mécaniquement grâce à deux outils différents:

• La herse étrille (en propriété)
• La houe rotative (en CUMA)

Ont effectue un passage au tallage du blé (entrée d’hiver) si les conditions le permettent (rarement en Bresse). Puis en général deux à quatre passages sortie d’hiver,début de printemps, dès que les conditions le permettent également.

LA MOISSON:

La moisson est effectuer par une entreprise (foissiat) et un agriculteur (mézériat).Les pailles sont soit broyer sur place soit exporté par des agriculteurs avec qui nous travaillons Rien d’exceptionnelle au niveau des rendements, compter environ trentes quintaux par hectare de moyenne en céréales à pailles, une vingtaine de quintaux pour le soja.